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Comment accueillir les personnes en situation d’illettrisme pour faciliter leur accès aux droits sociaux ?

Centre-Val de Loire, Département du Loir-et-Cher, acteur pivot : Conseil départemental du Loir-et-Cher
Pitch : Agnès Richard et Samantha Pallot, Conseil départemental du Loir-et-Cher.

Acteur pivot : Conseil départemental de Loir et Cher

Quels étaient la situation rencontrée, le problème à résoudre ?

Un an après le lancement du plan d’action départemental contre l’illettrisme, ses acteurs constatent que les personnes confrontées à l’illettrisme n’accèdent pas facilement à leurs droits, notamment ceux qui sont accessibles par les services départementaux.

Ce problème s’ajoute par ailleurs à la difficulté de repérer d’autres personnes en situation d’illettrisme sur le territoire. Après avoir exploré les besoins du repérage, notamment des « invisibles », jusqu’à l’accompagnement des personnes en vue de faciliter l’accès autonome à leurs droits, le choix du groupe s’est focalisé sur le problème de leur accueil par d’autres moyens complémentaires aux actions mises en œuvre. Membres de l’atelier régional :


Membres de l’atelier régional :

Conseil départemental de Loir et Cher : Geneviève Baraban, conseillère départementale, Agnès Richard, cheffe de projet lutte contre l’illettrisme, Samantha Pallot, cheffe de projet Quali’dep, Carine Béchet-Lezeaud, Service insertion ; Isabelle Daumas, directrice du CRIA 41 ; Caroline Chanu, référente partenariat, Pôle Emploi ; David Chevalier, Médiateur social, PIMMS ; Agnès Debuire, médiatrice numérique, PIMMS ; Jeannette Bianu, médiatrice sociale, UDAF41 ; Marie Garcia, présidente de l’association Au Cœur de l’Entraide-FRAPS ; Jean-Pierre Bouvier, Association GEM-Amila ; 3 usagers-témoins, sortis de leur situation d’illettrisme : Alassane Diaby, Jacky Muloc, Erkia Abounassere.

Quelle est la solution choisie par l’atelier régional ?

La mise en place d’un réseau de « court-circuiteurs » particuliers et professionnels qui accompagnent les personnes en situation d’illettrisme a été retenue comme solution par le groupe. L’usage d’un réseau social, en l’occurrence Whatsapp, a été décidé pour concrétiser et mettre sur rails le fonctionnement du réseau.

Ainsi, toutes les personnes potentiellement concernées peuvent se mettre en relation : professionnels des organismes concernés sur le territoire, particuliers en lien de proximité dans le quartier, dans les familles, groupes d’habitants mobilisés sur d’autres actions, et sans oublier des personnes ayant été en situation d’illettrisme qui peuvent témoigner de leur parcours.

Les phases de travail du groupe selon une approche créative :

u choix du problème à résoudre et de la solution jusqu’à la mise en œuvre du réseau, les membres du groupe de la Coopérative des solutions à Blois ont pu élaborer pendant les phases de prototypage et Test & Pitch tous les outils nécessaires. Un plan d’action partant d’une réunion de partenaires potentiels et de futurs court-circuiteurs, une charte et un animateur de projet, le CRIA 41. Prenant appui sur les regards et la plume d’un facilitateur graphique, le groupe a également proposé un logo de la solution et des modalités d’animation pour faire la promotion de la démarche lors des événements sur le territoire.


Eléments et synthèse de la solution

>> Télécharger la fiche de prototypage de la solution
>> Télécharger la charte du court-circuiteur professionnel


Comment en savoir plus ?

>> Télécharger le flyer du projet

CRIA 41 : contact@cria41.org – 02 54 43 40 84
Pour l’ANLCI : chargé de mission régional : Jean-Christophe Raléma : jc.ralema@alfacentre.org