
Coopérer pour prévenir et lutter contre l’illettrisme
Les problématiques de l’illettrisme ne sont pas concentrées uniquement dans les espaces urbains puisque 30 % des personnes concernées par ce sujet habitent en zone rurale.
La crise que nous traversons avec les mesures de confinement a mis en évidence et en exergue des difficultés qui étaient invisibles : la question de l’école, de l’accès aux services publics, de l’accès aux « usages du numérique » …
Les premières annonces de fermeture d’entreprises bouleversent également, l’organisation des territoires, impactent le quotidien des citoyens et des collectivités locales.

Directrice régionale de Pôle emploi Normandie

Directeur des Relations institutionnelles de l’Afpa

Maire de Termes d’Armagnac et Délégué général de Bleu Blanc Zèbre

Conseillère départementale du Loir-et-Cher

Coopérer pour développer les compétences de base dans le monde du travail
50 % des personnes qui sont confrontées à l’illettrisme sont en emploi, ce qui représente plus d’1 million de salariés.
Les transformations sociétales qui s’opèrent actuellement, notamment dans la manière de travailler avec l’intégration massive dans la vie de chacun, du digital, mais aussi l’arrivée des usages du numérique, au sens large, dans les systèmes de production, nécessitent de réfléchir sur leurs impacts en milieu de travail.
Tout cela laisse à penser que les salariés les plus fragiles, les moins qualifiés, les moins agiles et qui sont aujourd’hui en situation de travail risquent d’être les premières victimes des plans d’adaptation des effectifs des entreprises. Cette catégorie de salariés va très probablement se retrouver en grandes difficultés pour réintégrer le marché du travail.

Haut-Commissaire à l’Emploi et à l’Engagement des entreprises

Secrétaire général de la CFDT

Présidente de l’ANDRH – DRH du Groupe UP

Directrice générale d’AKTO

20 ans de coopération contre l’illettrisme et demain ?
Les fondateurs de l’Agence défendaient dès l’origine une idée toute simple : les personnes concernées par ce problème ont des âges, des motivations, des situations très différentes et il est aussi possible d’agir très tôt pour que l’illettrisme ne prenne pas racine. La lutte contre l’illettrisme fait donc appel à des ressources très diverses et les solutions doivent être proposées à tous les âges de la vie.
Plutôt que de créer une structure de moyens, les fondateurs de l’ANLCI ont privilégié une structure partenariale, interministérielle permettant ainsi, de partager une méthode de travail pour que chacun prenne bien la part qui lui revient dans ce combat collectif.
Cette méthode a produit des résultats significatifs puisque le nombre de personnes concernées par l’illettrisme a diminué en France d’environ 20 % entre 2004 et 2011. Mais il reste encore beaucoup trop de personnes confrontées à l’illettrisme et à l’illectronisme dans notre pays.
La crise que nous traversons n’a pas seulement mis en lumière les fractures, elle les a aussi amplifiées. Il reste donc beaucoup à faire afin que chacune et chacun dispose des clés de l’autonomie.

Ministre déléguée auprès de la ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, en charge de l’Insertion

Président de l’Agence Nationale de Lutte Contre l’Illettrisme

Conseillère auprès de Cédric O, Secrétaire d’Etat chargé des Transitions numériques